• Vous avouerez comme moi que la locomotive à vapeur T13 en livrée Alsace-Lorraine (Fleischmann) fait, côté droit comme côté gauche, "humainement" un peu vide.

    Deux machinistes ("faits maison")
    Deux machinistes ("faits maison")
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    Pourquoi ne pas remédier à ce manque par des figurines encore une fois "faites maison".

    Je me mets donc en quête, sur la toile, de l'inspiration concernant des mécaniciens et chauffeurs de locomotive à vapeur.

    Après quelques clics de souris, je découvre chez Roco des machinistes à l'échelle HO (réf.: ROCO40001) qui me serviront de modèles.

    Deux machinistes ("faits maison")
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    Je vais commencer par le personnage de gauche, celui qui regarde de face appuyé contre le bord de la lucarne.

    Après avoir couper une des pointes d'un "pic apéritif", j'en effectue le calibrage.

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    En quelques coups de lime plate, j'affine l'épaisseur du corps (voir la critique à la fin de l'article  Un opérateur d'aiguillages)

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    Ensuite je façonne la tête du personnage. Je lui colle sur le crâne un petit morceau de balsa aplati pour symboliser sa casquette et une fine languette du précieux bois pour évoquer ses bras croisés.

    Deux machinistes ("faits maison")
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    Vu le type et la grandeur de la locomotive, le moteur occupe pratiquement tout le poste de conduite. Le dos de la figurine doit donc être limé pour tenir dans l'espace qui lui est destiné sans gêner le fonctionnement du mécanisme.

    Deux machinistes ("faits maison")
    Deux machinistes ("faits maison")
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    Cela fait, il faut poser la couleur bleu de la salopette du cheminot (Revell Email Matt n°56). Cette opération donne à notre personnage une apparence assez fantomatique.

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    Deux ou trois coups de pinceau de couleur chair (Revel Email Matt n°32) et voilà notre homme qui trouve visage et mains.

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    Graisse, charbon, fumée, suie... faisant leurs effets, ce machiniste est vraiment trop propre. Une patine avec de la poudre de  graphite obtenue à partir de la mine d'un crayon limée apportera la solution. Pour fixer le tout, une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM.

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    Un dernier coup de couteau pour désolidariser le buste du reste de la tige de bois. Notre machiniste est prêt.

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    J'applique exactement la même technique pour le deuxième occupant de la vapeur T13.  Celui qui est de profil le bras gauche appuyé contre le rebord. J'ai adapté un peu la position qu'il tient à mon souhait: conduire la loco.

    Le résultat, comme je l'ai espéré, est équivalent.

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    Notre locomotive est prête maintenant à évoluer sur les rails sous la surveillance de son mécanicien et de son chauffeur, chacun à son poste.

    Deux machinistes ("faits maison")
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  • Durant plusieurs semaines, dans des expos et des bourses, j'ai recherché sans grand succès des figurines de personnel ferroviaire pour équiper mon poste d'aiguillage de son opérateur.

    Lors du trajet de retour de la 4e Expo-Bourse organisée par la Rail Club Médialonais de Saint-Nicolas Lez Arras et restant une fois de plus sur ma faim, je décidais de fabriquer ma figurine par mes propres moyens.

    Le corps de notre personnage est découpé dans un "pic apéritif". Quelques coups judicieux de lime y façonnent la tête. Des fines lamelles de balsa donnent naissance aux bras et aux jambes.

     

    Après quelques coups de pinceau de couleur Revel Email Matt n°32 (chair), voilà notre homme "nu et chauve" (un aperçu d'une figurine encore en bois brut peut être vu dans l'article Deux machinistes ("faits maison")).

    Un aiguilleur ("fait maison")
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    Un petit test de la taille face à un bâtiment de voyageurs en construction. Cela est dans les limites de l'acceptable.

    Un aiguilleur ("fait maison")
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    Un peu de peinture couleur Humbrol Enamel Matt n°160 (brun) et couleur Revell Email Matt n°56 (bleu), voilà notre personnage dans une tenue un peu plus "décente".

    Un aiguilleur ("fait maison")
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    Encore deux ajouts de peinture brune au bouts des jambes pour symboliser les chaussures et notre opérateur peut prendre place dans le poste pour manipuler les leviers de commande.

    Un aiguilleur ("fait maison")
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    Le résultat est assez surprenant.

    Une critique cependant après coup: il aurait fallu affiner un peu plus la tête et le tronc de l'homme. Il donne l'impression d'avoir pratiqué de la musculation durant 10 ans.


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  • Mon premier arbre artisanal, voilà l'élément dont je vais vous faire partager ici la fabrication.

    Je n'ai aucunement la prétention d'avoir inventé une nouvelle technique. Simplement, je me suis inspiré d'une méthode utilisée par plusieurs et que je voulais expérimenter pour mon propre compte.

    Il n'est pas difficile de se procurer le matériau de base: on a tous des vieux bouts de câble électrique multibrins.

    Un arbre
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    Après avoir coupé une longueur égale au double de la hauteur de l'arbre que je souhaite obtenir, j'ôte la gaine plastique de protection vers le milieu du câble et cela sur environ 2 à 3 cm. L'opération ainsi réalisée permet de garder solidaires les brins cuivrés

    Un arbre
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    L'étape suivante consiste à plier le fagot en deux et à commencer la torsion du fil en repoussant au fur et à mesure les deux morceaux de gaine plastique vers l'extérieur. Cette opération doit être réalisée sur une hauteur équivalente à celle du fût de l'arbre.

    Un arbre
    Un arbre
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    Après avoir retiré complètement le plastique, il faut répartir de façon harmonieuse les brins de cuivre pour donner l'impression d'un arbre dépouillé de ses feuilles au milieu de l'hiver.

    Un arbre
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    Quand la forme désirée est obtenue, on enduit l'ensemble avec du mastic plastique "Tamiya Putty" pur sur le tronc et dilué avec un peu d'acétone pour une meilleure répartition sur les branches. Voilà notre arbre devenu comme complètement "givré".

    Un arbre 
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    Si l'ambiance recherchée n'est pas celle des frimas hivernaux, il est nécessaire de peindre le squelette de l'arbre dans une couleur qui vous rappelle celle du bois. J'ai personnellement utilisé de la peinture Humbrol Enamel Brun Matt 160.

    Il faut faire disparaître au maximum le blanc du Tamya mais à l'impossible nul n'est tenu.

    Un arbre
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    Quand l'ensemble est bien sec, il faut penser au feuillage.

    Quelques coups de colle en aérosol (Cléopâtre Aéro'colle - Colle permanente) sur les branches et j'applique une double méthode. Je plonge la tête de l'arbre dans le flocage (BUSCH Matériau de flocage 7312) et je saupoudre avec le même flocage pour parfaire la répartition.

    Il parfois nécessaire de rendre un léger coup de colle à gauche ou à droite et d'y apposer un peu de flocage.

    On secoue alors énergiquement l'ensemble pour évacuer le surplus de "feuillage" et on laisse sécher.

    Un arbre
    Un arbre
    Un arbre
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    Bien que mon arbre soit déjà d'un réalisme très "cohérent", je décide de faire un dernier flocage avec du BUSCH Flocage Micro-mousse 7321.

    Un arbre
    Un arbre
    Un arbre
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    Pour fixer définitivement peinture et flocage, il est nécessaire voire indispensable de pulvériser un vernis (Cleopâtre Aéro'vernis - Vernis mat) sur l'ensemble du travail.

     

    Sans forfanterie aucune, je me sens fier de cette première réalisation.

     

    C'est décidé! Mon prochain challenge arboricole: un saule pleureur!

     


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  • Il faut maintenant amener à la concrétisation du but que je me suis fixé.

    Armé de Nikon D90, mon fidèle compagnon, je vais prendre des clichés du bâtiment. Comme en témoigne l'animation, je fais le "tour du propriétaire".

     

    Les photos transférées sur le disque dur de mon PC, j'observe les clichés pour en retirer les moindres caractéristiques, les moindres détails.

    Avec beaucoup de patience alors, je reproduis le plus fidèlement possible la réalité à l'aide de mon logiciel de dessin préféré.

    Il en ressort les planches...

    Eglise de Rameignies (2)
    Eglise de Rameignies (2)
     
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    Pour la toiture, la planche représente une surface d'ardoises beaucoup plus grande que l'étendue réellement à couvrir.  Chacun pourra choisir, en fonction de ses affinités, le fragment approprié à ses besoins.

    Une fois conçues, ces planches sont imprimées sur du papier fort (160 gr/m²).

    La découpe et la construction peuvent alors commencer. Mais...

    Ce sera pour la suite!


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  • Rameignies est le plus petit village de l'entité de Beloeil dans le Hainaut Occidental.

    Eglise de Rameignies
    (cliquer pour voir la carte Google)

    Sur le territoire du bourg, on y découvre un château dont la construction remonte au 18e siècle ainsi que de nombreuses chapelles érigées à différentes époques qui témoignent de la croyance religieuse populaire à travers les temps.

    Eglise de Rameignies
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    Enfin, de sa flèche jaillissant vers le ciel: l’église Saint-Pierre.

    Eglise de Rameignies
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

    L’église Saint-Pierre est une ancienne chapelle romane (12e siècle) et gothique (16e siècle) refaite au 18e siècle. Elle a été restaurée en 1910 et percée de fenêtres néo-gothiques en 1950. A l’intérieur du bâtiment, on peut découvrir le pavement en pierre bleue (18e siècle) ainsi que deux dalles funéraires armoriées: celle de Pol de Rameignies (16e siècle) et celle de Gilles de la Catoire (17e siècle).

     

    Lors d'une ballade en voiture, je suis tombé suffisamment amoureux de l'édifice que pour décider de reproduire le bâtiment religieux à mon échelle favorite.


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