A l'instar de Boileau, ce qui est clair à l'esprit se conçoit aisément. Après une réflexion de quelques mois, je décide d'enfin dresser une ébauche de ce que sera, un jour, mon réseau... Du moins, je le souhaite.

Une feuille, un crayon, quelques coups de gomme pour rectifier ici et là les imperfections du tracé. Voilà les bases posées.

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Une mise «au propre» collant au plus avec l'esquisse et le projet devient plus précis.

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 En gris foncé, la partie apparente (Niveau 1).

En gris clair, la partie cachée (Niveau 0).

Vous pourrez remarquer à gauche et à droite des embranchements qui permettront une extension future du réseau.

Sans doute me direz-vous: "Pour imaginer ça, il ne fallait pas des mois de réflexion!".

Vous avez peut-être raison mais des contraintes s'imposaient à moi:

                - la dimension de 122 cm x 61 cm,

                - l'utilisation de la remise à locomotive déjà réalisée,

                - le placement dans le diorama d'une gare et d'un hall à marchandises en gestation.

En observant les deux heurtoirs "Piccolo N Fleischmann 9116" récemment achetés, je leur trouve une apparence trop... "germanique".

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Ma décision est prise: des heurtoirs "maison" auront plus de cachet.

Je dois alors me documenter, trouver l'inspiration pour coller à la réalité du monde ferroviaire.

Sans perdre de vue que je travaille à l'échelle N, je parcours le web pour assouvir ma curiosité et j'y découvre le type de heurtoir qui me servira de modèle: le "bi-blocs".

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Sur base de ces photos, je trace à main levée quelques traits pour représenter le heurtoir et y apporte quelques évaluations de mesures en mm.

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 Ensuite je dresse le plan à l'échelle et prends soin d'y ajouter les cotations définitives.

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Remarque: Les lignes verticales tracées en vert permettent de faciliter le repérage des différentes cotations.

Le travail peut maintenant commencer. Il faut...   

	-	Reporter les cotations sur du carton-plume (2 ou 3 mm d'épaisseur) et ensuite effectuer la découpe au tranchet.
	-	Enduire les éléments ainsi découpés avec du mastic plastique "Tamiya Putty". Après le séchage, poncer de façon sommaire pour donner aux blocs un aspect rustique.
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	-	Patiner les éléments en "béton". Pour cette réalisation, mon choix s'est porté sur une couche de fond en gris Humbrol 056 suivi d'une surcouche Humbrol 121, une couche légèrement essuyée de "Tipp-Ex". Pour fixation, l'ensemble est recouvert d'une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM.
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	-	Façonner les arceaux de manutention (un fil de cuivre de la torsade de câble électrique pour chaque) et les insérer dans les blogs de "béton".
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	-	Confectionner la traverse en bois du heurtoir. Un morceau de bâton de frisko fera l'affaire.
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	-	Donner l'apparence d'une traverse en bois en apposant une couleur marron à l'aide d'un marqueur à l'eau et fixer le tout par une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM.
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	-	Couvrir d'une peinture blanche vieillie et abîmée par le temps: une couche légèrement essuyée de "Tipp-Ex" là aussi fixée par une surcouche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM.
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	-	Peindre la bande rouge sur la traverse à l'aide de la couleur Revell Rouge Feu 32131 (le cache est réalisé à l'aide de Ruban adhésif Scotch Magic 19mm).
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	-	Enlever le papier cache une fois la peinture sèche et ajouter la couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM.
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Après assemblage, voilà le travail terminé...

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Sur ces photos, certains d'entre-vous auront remarqué une double épaisseur de carton à la base des blocs. Cet ajout a été rendu nécessaire par le fait que le crochet de l'attelage du wagon ne "passait" pas en-dessous de la traverse. J'ai déjà tenu compte de cette correction sur le plan présenté plus haut dans cette page.

Formulant l'envie de pratiquer le modélisme ferroviaire au 160^e, il faut avant toute autre chose m'assurer que mon acuité visuelle supporte de travailler au niveau de cette échelle.

Je décide donc de "surfer" sur le web à la recherche d'un modèle. Mon regard est attiré par cette remise à une locomotive qui semble parfaite question de réalisation: ni trop simple, ni trop compliquée.

(voir le site http://reseau-st-michel.tumblr.com)

N'étant pas du style "Copier/coller", je trouve, dans cette photo, la source de mon inspiration.

Je conçois les planches de "ma" remise. Je les imprime sur du papier fort (160 gr/m²) pour les murs extérieurs, la toiture et quelques autres éléments... 

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... et sur du papier normal (80 gr/m²) pour les murs intérieurs.

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Malheureusement et je le regrette aujourd'hui, je n'ai pas pris de clichés durant la construction de la remise.  Je ne peux dès lors vous montrer que des photographies du bâtiment terminé.

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Une fois le travail terminé, je trouve la remise plutôt réussie mais il lui manque "quelque chose": du volume sur les flancs.

Je décide donc de poser une marquise au-dessus de la porte du côté.

Des bâtons de frisko, mis à la bonne dimension, font une excellente charpente pour la couverture en tôle ondulée. Un morceau de feuille d'aluminium ménager recouvert d'une peinture grise servira de solin de plomb.

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La charpente est fixée sur le dessous de la marquise qui imite un sous-toit de bois.

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C'est au tour du solin de plomb d'être collé à son emplacement.

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L'ensemble est alors fixé sur le bâtiment.

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Une fois la colle séchée et les pinces à linge enlevée, on découvre le résultat.

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Le résultat est correct et donne du "relief" au côté droit du bâtiment. Cependant, je ne suis pas satisfait de l'ensemble car le côté gauche me donne l'impression d'être dépourvu de volume.

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Ma décision est prise: une cheminée va agrémenter ce côté du bâtiment.

Un morceau de paille constitue la buse de la cheminée (au centre) et une punaise en fait le chapeau (à droite).

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Après assemblage, la cheminée est placée sur le versant gauche du toit et vers l'arrière du bâtiment.

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Pour terminer complètement le bâtiment et dans un avenir relativement proche, je vais lui adjoindre de part et d'autre une gouttière et ses descentes.

Une fois le travail réalisé, je ne manquerai pas de venir vous en présenter quelques clichés...