Lors de différentes visites d'expositions, de bourses ou autres magasins de modélisme, il m'est arrivé comme à chacun d'entre nous de faire quelques acquisitions. Il me fallait une façon particulière de vous en faire étalage ici.

Je décide donc de construire un présentoir. Ce sera en même temps un moyen d'appréhender la technique d'élaboration de diorama indispensable à la décoration de mon futur réseau.

Je me donne une contrainte: le promontoire doit posséder deux faces. L'une représente un mur de soutènement en pierre. L'autre est plus "nature" avec des rochers, de la terre et de la verdure.

La base de la structure est constituée de trois éléments rectangulaires d'une longueur de 22,2 cm (la longueur d'un rail Fleischmann Piccolo) et d'une largeur de 10 cm découpés dans une plaque de mousse de polystyrène expansé (de la "frigolite" pour nous les belges) de 2 cm d'épaisseur.

Ces trois éléments sont accolés les uns aux autres pour former le socle.

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La face "Nature" est taillée en biseau et la partie excédante est recollée à la base du montage pour augmenter le volume.

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Il ne reste plus qu'à "aménager" cette structure de base.

Vous allez croire que je ne suis pas doué... Vous avez sans doute raison.

Je me suis décidé à poser sur la planche de base (122 cm x 61 cm pour rappel) la partie orangée du plan ci-dessous. A noter que, dans cette ébauche, la partie intérieure se ferme pour donner un deuxième ovale.

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Tout se passe bien. La BB67400 emmène les voyageurs et croise sur sa route un convoi de marchandise tracté par une locomotive vapeur T13 en livrée Alsace-Lorraine.

Soudain, je réalise que la partie reprise ci-dessous en "saumon" est une rampe qui descend au niveau inférieur. Vu l'entraxe entre les voies, il me sera impossible de poser un mur de soutènement.

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La solution: augmenter l'entraxe.

Cette contrainte impose un nouveau tracé du réseau (modifications en vert).

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Il faut maintenant amener à la concrétisation du but que je me suis fixé.

Armé de Nikon D90, mon fidèle compagnon, je vais prendre des clichés du bâtiment. Comme en témoigne l'animation, je fais le "tour du propriétaire".

Les photos transférées sur le disque dur de mon PC, j'observe les clichés pour en retirer les moindres caractéristiques, les moindres détails.

Avec beaucoup de patience alors, je reproduis le plus fidèlement possible la réalité à l'aide de mon logiciel de dessin préféré.

Il en ressort les planches...

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Pour la toiture, la planche représente une surface d'ardoises beaucoup plus grande que l'étendue réellement à couvrir.  Chacun pourra choisir, en fonction de ses affinités, le fragment approprié à ses besoins.

Une fois conçues, ces planches sont imprimées sur du papier fort (160 gr/m²).

La découpe et la construction peuvent alors commencer. Mais...

Ce sera pour la suite!

Rameignies est le plus petit village de l'entité de Beloeil dans le Hainaut Occidental.

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Sur le territoire du bourg, on y découvre un château dont la construction remonte au 18^e siècle ainsi que de nombreuses chapelles érigées à différentes époques qui témoignent de la croyance religieuse populaire à travers les temps.

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Enfin, de sa flèche jaillissant vers le ciel: l’église Saint-Pierre.

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L’église Saint-Pierre est une ancienne chapelle romane (12^e siècle) et gothique (16^e siècle) refaite au 18^e siècle. Elle a été restaurée en 1910 et percée de fenêtres néo-gothiques en 1950. A l’intérieur du bâtiment, on peut découvrir le pavement en pierre bleue (18^e siècle) ainsi que deux dalles funéraires armoriées: celle de Pol de Rameignies (16^e siècle) et celle de Gilles de la Catoire (17^e siècle).

Lors d'une ballade en voiture, je suis tombé suffisamment amoureux de l'édifice que pour décider de reproduire le bâtiment religieux à mon échelle favorite.

Mise à jour le 8 avril 2016

Lors de l'impression d'images, l'expérience m'a montré que les dimensions souhaitées et données au cours du tracé dans le logiciel de dessin n'étaient pas respectées mais étaient plus petites. En fait, les imprimantes (propos tenus pour trois imprimantes HP testées) réduisent les images à 97%.

De ce fait, lorsque les dimensions des objets imprimés sont primordiales, il faut effectuer une correction lors du tracé en multipliant par 1,031 les valeurs à obtenir une fois l'impression terminée.

Par exemple, si vous souhaitez une longueur finale de 100 mm, il faudra considérer lors du tracé dans le logiciel de dessin une mesure de...

Ci-dessous vous trouvez des tables qui vous donnent la conversion (colonne 2) pour des valeurs souhaitées à l'impression de 1 à 300 mm (colnne 1) ainsi que la dimension correspondante dans le monde réel (colonne 3).

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Cependant les choses ne vont pas toujours simplement dans la vie.

Récemment, j'ai dû utiliser, pour des raisons de commodité, une autre imprimante que celle employée dans mes test de départ.

A mon grand étonnement, les mesures n'étaient pas respectées. J'ai dû me rendre à l'évidence: le facteur de conversion était passé à 1,064 sans lors de l'impression ajuster l'image à la fenêtre. Ainsi...

Voilà la raison pour laquelle vous trouverez ici des tables qui effectuent les conversions pour le nouveau facteur de correction.

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Qui sait à une prochaine fois pour un nouvel indice de conversion.