• Au cours de visites à différentes grandes expositions de modélisme, je pense en particulier au RAMMA de Sedan ou au RAILEXPO de Pontoise, j'ai été attiré par ces petits dioramas accolés les uns au autres pour former un immense réseau. Ce sont les réseaux communautaires comme les a baptisés Loco-Revue dans son numéro Hors Série 46 de novembre 2015.

    Que ce soit pour les Fêlés de l'Etroit et du Métrique (FDEM, les précurseurs)...
    Changement de cap... 
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
     
    Changement de cap...
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
     

    ... ou encore pour les Croisées de l'Etroit, les réseaux que j'ai découverts sont, de part le choix de leurs initiateurs, tous à l'échelle HOm ou HOe (voir pour des précisions sur les écartements).

     

     

     

     

     

    Pas de site dédié pour les "Fêlés de l'Etroit et du Métrique" et les "Croisées de l'Etroit". Je vous invite donc à utiliser un moteur de recherche sur le net pour les découvrir les uns et les autres.

     

    Séduit par le principe, je m'intéresse de plus près au sujet aidé en cela par le Loco-Revue dans son numéro Hors Série 46 de novembre 2015 et le Loco-Revue n°748 de novembre 2009. Je découvre alors deux groupements du même type:

    les "Modulinos" (voir le site) à l'échelle HO et...
    Changement de cap... 
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
     
    Changement de cap...
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
      ... les "SceNic Modules" (voir le site) à l'échelle N.

    Une vue d'un autre module Scénic (module St Rivalain)...

    Changement de cap...Changement de cap...
    (cliquer sur la partie gauche ou droite de l'image pour l'agrandir)

     

    Voilà qui est attirant: le module SceNic est au 160e!

    Cependant, je déchante assez vite quand je constate que la norme Scénic utilise impérativement des voies de la marque PECO en code 55 pour la partie visible et du code 55 ou 80 pour la partie invisible. Cela n'est pas mon cas.

    Force est de constater qu'aucun groupement n'existe pour des utilisateurs de la voie ballastée N Fleischmann Piccolo. Il est  vrai que ce genre de matériel est un peu moins prisé dans les modélistes. Le ballast d'origine impose des contraintes assez rigides aussi bien pour les voies droites, courbes ou aiguillages.

    Souvent à me donner des défis suite à des coups de coeur, je décide de mettre au point un module de ce qui pourrait être le départ d'un nouveau projet de réseau participatif: les "PiccoloMods" (1). Le terme sonne bien et est représentatif de l'échelle de l'environnement ferroviaire dans lequel les scènes sont censées se dérouler.

    Fort de cette nouvelle envie, je commence par tracer les plans ainsi que les éclatés de ce que sera un module "PiccoloMod".

    Non content de cela et pour mieux visualiser ce que sera le caisson, je décide de le réaliser en carton et  à l'échelle 1/3. Voici quelques photos de la structure vide...

    Changement de cap...
    Changement de cap...
    (cliquer sur une image pour l'agrandir) 

     

    ... et munie du plancher.

    Changement de cap...
    Changement de cap...
    (cliquer sur une image pour l'agrandir) 

     

    Pour encore plus de "réalisme" dans l'occupation des volumes, toujours en carton et à l'échelle, je reproduis une locomotive à vapeur et une locomotive diesel. Après installation dans le module (muni de son fond), il ne faut pas longtemps pour comprendre que la fenêtre est trop haute et trop étroite.

    Changement de cap...
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Après avoir modifié les plans, j'allonge le module et je l'abaisse de la hauteur du bandeau...

    Changement de cap...
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Je dois avouer que ces transformations améliorent sensiblement l'impression générale que donne le "PiccoloMod".

     

    (1)

    PiccoloMod est une appellation réservée dont je revendique l'origine (© 2016 - Henri-Paul LIETARD).                                                                Le nom ne peut être emprunté sans l'accord préalable de Henri-Paul LIETARD et ne peut être utilisé que dans le cadre spécifique pour lequel il a été créé. 

     


    1 commentaire
  • Mon premier arbre artisanal, voilà l'élément dont je vais vous faire partager ici la fabrication.

    Je n'ai aucunement la prétention d'avoir inventé une nouvelle technique. Simplement, je me suis inspiré d'une méthode utilisée par plusieurs et que je voulais expérimenter pour mon propre compte.

    Il n'est pas difficile de se procurer le matériau de base: on a tous des vieux bouts de câble électrique multibrins.

    Un arbre
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Après avoir coupé une longueur égale au double de la hauteur de l'arbre que je souhaite obtenir, j'ôte la gaine plastique de protection vers le milieu du câble et cela sur environ 2 à 3 cm. L'opération ainsi réalisée permet de garder solidaires les brins cuivrés

    Un arbre
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    L'étape suivante consiste à plier le fagot en deux et à commencer la torsion du fil en repoussant au fur et à mesure les deux morceaux de gaine plastique vers l'extérieur. Cette opération doit être réalisée sur une hauteur équivalente à celle du fût de l'arbre.

    Un arbre
    Un arbre
    (cliquer sur une image pour l'agrandir) 

     

    Après avoir retiré complètement le plastique, il faut répartir de façon harmonieuse les brins de cuivre pour donner l'impression d'un arbre dépouillé de ses feuilles au milieu de l'hiver.

    Un arbre
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Quand la forme désirée est obtenue, on enduit l'ensemble avec du mastic plastique "Tamiya Putty" pur sur le tronc et dilué avec un peu d'acétone pour une meilleure répartition sur les branches. Voilà notre arbre devenu comme complètement "givré".

    Un arbre 
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Si l'ambiance recherchée n'est pas celle des frimas hivernaux, il est nécessaire de peindre le squelette de l'arbre dans une couleur qui vous rappelle celle du bois. J'ai personnellement utilisé de la peinture Humbrol Enamel Brun Matt 160.

    Il faut faire disparaître au maximum le blanc du Tamya mais à l'impossible nul n'est tenu.

    Un arbre
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Quand l'ensemble est bien sec, il faut penser au feuillage.

    Quelques coups de colle en aérosol (Cléopâtre Aéro'colle - Colle permanente) sur les branches et j'applique une double méthode. Je plonge la tête de l'arbre dans le flocage (BUSCH Matériau de flocage 7312) et je saupoudre avec le même flocage pour parfaire la répartition.

    Il parfois nécessaire de rendre un léger coup de colle à gauche ou à droite et d'y apposer un peu de flocage.

    On secoue alors énergiquement l'ensemble pour évacuer le surplus de "feuillage" et on laisse sécher.

    Un arbre
    Un arbre
    Un arbre
    (cliquer sur une image pour l'agrandir) 

     

    Bien que mon arbre soit déjà d'un réalisme très "cohérent", je décide de faire un dernier flocage avec du BUSCH Flocage Micro-mousse 7321.

    Un arbre
    Un arbre
    Un arbre
    (cliquer sur une image pour l'agrandir) 

     

    Pour fixer définitivement peinture et flocage, il est nécessaire voire indispensable de pulvériser un vernis (Cleopâtre Aéro'vernis - Vernis mat) sur l'ensemble du travail.

     

    Sans forfanterie aucune, je me sens fier de cette première réalisation.

     

    C'est décidé! Mon prochain challenge arboricole: un saule pleureur!

     


    2 commentaires
  • Après m'être occupé de la face "nature" du socle, je vais m'atteler à réaliser la partie mur de soutènement.

    Armé de mon logiciel favori de dessin, je conçois la planche de pierres grises qui constituera le pan de mur ainsi que la bande de pierres de soutien.

    J'imprime l'image sur du papier fort (160 gr/m²).

    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Pour fixer les couleurs, je pose sur l'ensemble une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM. Une fois le vernis séché, je colle le tout sur du carton.

    Pour la patine, au jugé, je passe un lavis constitué de plusieurs couches de gouache noire avant de remettre du vernis acrylique.

    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Pour donner du relief à la maçonnerie, je repasse tous les joints à l'aide d'une pointe pas trop agressive (celle d'un stylo à bille vide par exemple). Un travail de grande patience pour une amélioration sensible du fini.

    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Après la découpe de la surface utile du mur aux dimensions souhaitées, c'est l'heure du collage sur le bloc de présentation lui-même.Il est à noter que tout le traitement précédent a été opéré pour la bande de soutien.

    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Il faut maintenant penser à la bordure de ce mur: du carton récupéré d'un cubi de vin. Après la découpe et un petit collage, j'obtiens un très beau squelette de bordure.

    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Je recouvre ensuite le carton de mastic plastique "Tamiya Putty" et commence de patiner la bordure à la gouache noir.

    Présentoir, côté "mur"
    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur une image pour l'agrandir) 

     

    Après le ponçage pour rendre les formes de la bordure harmonieuses, je trace les joints entre les pierres. Je termine la patine et fixe la couleur par une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM.

    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Il me reste à coller la bordure à son emplacement.

    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Une vue rapprochée permet de mieux apprécier le travail.

    Présentoir, côté "mur"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Restera à poser des barrières de protection et à embellir l'ensemble par de la végétation.


    3 commentaires
  • Dans cet partie, je vais m'efforcer de donner du réalisme à la face "nature" du socle.

    Pour commencer, je joue de la spatule et de l'enduit à reboucher.

    Présentoir, côté "nature"
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    C'est une première pour moi. L'approche est assez facile et je trouve le résultat satisfaisant.

     

    Il faut maintenant faire prendre des "couleurs" à cet enduit au teint blafard. Allons-y...

    Mon choix se porte sur une peinture pour aquarelle Van Gogh Royal Talens n°227 Ocre Jaune Naples Rouge.

    Présentoir
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Le résultat est, vous en conviendrez, trop "jaune". Je tente de rattraper le coup en appliquant une couche de Van Gogh Royal Talens n°339 Rouge Anglais.

    Présentoir
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Pas beaucoup mieux... On se croirait arrivé dans les montagnes rocheuses du Colorado.

     

    Je décide de laver à l'eau les couches de peinture pour retrouver la blancheur de l'enduit au départ.

    Tout se passe bien si ce n'est que les aspérités rugueuses du relief ont été usées par les frottements de l'éponge et l'eau.

    Malgré cela je tente à nouveau une combinaison de teintes: une couche Van Gogh Royal Talens n°227 Ocre Jaune Naples Rouge et une couche de Artists' Daler-Rowney n° 264 Brun Van Dyck.

    Présentoir
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Le résultat s'est, pour moi, appréciablement amélioré.

     

    Je flanque la surface polie de quelques "roches" apparentes. Un lavis à la couleur à l'eau noire donnera une apparence grisée aux rochers.

    Présentoir
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Pour parfaire le résultat, je repose sur la terre une couche de Van Gogh Royal Talens n°339 Rouge Anglais suivie d'une couche de Artists' Daler-Rowney n° 264 Brun Van Dyck et sur les rochers un léger lavis de couleur à l'eau verte.

    Présentoir
    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

     

    Pour la fixation des couleurs, l'ensemble est recouvert d'une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM n°115.

     

    Finalement pour une première, je ne suis pas trop mécontent du résultat.

    Restera à s'occuper de l'embellissement végétatif du lieu...


    1 commentaire
  •  

    Voeux

    Que Santé, Joie, Bonheur et Prospérité soient au programme de la Nouvelle Année !


    1 commentaire