Pour mon diorama (voir ici), un poste d'aiguillage est indispensable.

L'idée de la présence de ce bâtiment m'était venue lors d'une magnifique journée souvenir "1916-2016: 100 ans" passée à Froissy dans le cadre du "Centenaire de la ligne et 45^e anniversaire du P'tit train de la Haute Somme" (voir ici). Lors du trajet en train de Froissy à Dompierre sur une voie de 60 cm, nous nous étions arrêté à la petite halte de Cappy dont l'apparence désuète de l'abri m'avait charmé.

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Comme je ne suis pas homme à emprunter les chemins faciles, il me restait à concevoir intégralement le bâtiment.

Pour ce faire, chance pour moi est de trouver ma dernière inspiration dans le n°22 de "Clés pour train miniature" (voir ici).

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Après quelques heures d'utilisation de mon logiciel de dessin préféré, "mon" poste d'aiguillage sort de l'imprimante sur un support papier de 160 gr/m². La fixation des couleurs s'opérant par la pose d'une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM.

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La construction du bâtiment peut alors commencer.

Après avoir isolé les différentes parties, je commence par évider les murs pour faire la place aux fenêtres et à la porte.

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Cela fait, la jointure des briques est nervurée à l'aide d'un porte-mine muni d'une aiguille à broder. Ce type d'aiguille convient parfaitement à ce genre de travail vu son bout arrondi (voir ici  ). Ce travail de longue haleine donne un "relief" appréciable au mur.

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Comme le plafonnage extérieur se détériore, chaque partie du ciment lissé résistant encore à l'usure du temps doit être découpée (papier de 80 gr/m²) et collée soigneusement à la place qu'elle occupe. Cette opération augmentera le degré de réalisme de la maquette.

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Il faut maintenant s'occuper de la huisserie. Chaque vitre de la porte et de chaque châssis est découpée avec le meilleurs soin possible.

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Une fois le travail de découpe terminé, la porte et les châssis sont collés sur l'arrière de la façade. Dans le même temps, le vitrage est posé.

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Sur du papier 80 gr/m², les murs intérieurs ont été imprimés. Après y avoir découpé là aussi l'emplacement du vitrage, chaque élément est apposé sur la face intérieure du bâtiment.

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La sous-toiture d'apparence "bois" est entaillée pour épouser au mieux les "accroches" des murs.

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 Un ultime test d'assemblage des éléments est effectué avant le collage définitif.

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 Il reste à placer la toiture d'ardoises qui elle aussi a été nervurée pour donner du relief à l'ensemble.

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Le collage de la toiture achève la construction du poste d'aiguillage en lui-même.